Avec cette page nous entrons dans une réflexion qui concerne une relation très personnelle avec Dieu : Lui et moi, c’est-à-dire « toi » qui me lis, « chacun de nous », et Lui.
Nous ne sommes pas pour Dieu un anonyme, un cas, un dossier, un numéro, mais une personne qu’il connaît et qu’il regarde en particulier. Comme un père qui, malgré le nombre de ses enfants, connaît et regarde chacun attentivement.
David, dans ses Psaumes, nous enseigne ce degré d’intimité personnelle avec Dieu, que nous devons apprendre et vivre chaque jour :
« Éternel! tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée; Tu sais quand je marche et quand je me couche, Et tu pénètres toutes mes voies. Psaume 139.
La Bible, Parole de Dieu, nous instruit sur la façon dont Dieu entretient avec des êtres humains une relation très personnelle. Il dit en substance à Noé :
« J’ai été attentif à la façon dont tu marches avec moi et je viens te donner des instructions pour te sauver toi et ta famille, car je vais détruire le monde. » Genèse 6:9, 7:1.
Il fait comprendre à Abraham :
« Je te considère comme mon ami, je vais être ton compagnon de route, je vais te bénir, toi et les tiens, marche devant moi et sois intègre. » Genèse 12:1-3, 17:1-8 – Jacques 2:23.
Il dit à Moïse :
« Je vais marcher moi-même avec toi, je te parlerai chaque jour face à face comme un homme parle à son ami et tu pourras conduire mon peuple. » Exode 33:11, 33:13,14.
Dieu parle à David et lui dit personnellement :
« Je vais t’instruire, je vais te montrer le chemin où tu dois marcher, je vais être ton conseiller, je vais veiller sur toi. » Psaume 32.8.
Je pourrais citer bien d’autres exemples, mais il est facile de les trouver dans la Bible. Prenez le temps de faire vos propres recherches et vous remarquerez que pour tous ceux qui ont été attentifs à entretenir une véritable relation personnelle avec Dieu (un réelle communion) , il en est ainsi.
Jésus a eu des entretiens particuliers avec ses disciples et d’autres personnes dont voici quelques exemples :
Jean et André : Jean 1:35-39.
Simon Pierre, à plusieurs reprises, dont un très émouvant : Jean 21:15.
Philippe : Jean 14:8.
Thomas : Jean 14:8, Jean 20:26.
Nathanaël : Jean 1:43-48.
Nicodème : Jean 3.
La femme samaritaine : Jean 4:7.
Une femme surprise en flagrant délit d’adultère : Jean 8:4.
L’aveugle guéri : Jean 9:35.
Un homme riche : Matthieu 19:16.
Un pharisien : Luc 7:36.
Il est à noter que beaucoup de ces entretiens sont rapportés par l’apôtre Jean qui avait lui-même une relation privilégiée avec le Seigneur.
Quel encouragement extraordinaire : nous sommes maintenant enfants de Dieu. Soyons conscients de ce merveilleux privilège :
Je serai pour vous un père, Et vous serez pour moi des fils et des filles, Dit le Seigneur tout-puissant. »
2 Corinthiens 6:18
« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »
1 Jean 3:2
Si nous faisons ce qui est mal, Dieu ne peut nous laisser impunis, mais il nous châtie avec mesure et nous pardonne lorsque nous revenons vers lui humblement. Avec mon épouse, nous nous trouvions un jour face à trois « serviteurs de Dieu », se comportant en juges accusateurs, nous traitant avec dureté. Il n’y avait là aucun avocat pour la défense, du moins pas visible. A un moment de l’entretien, l’un deux, le plus rigide, prit sur son bureau un petit livre qu’il ouvrit au hasard, c’était « Les trésors de la foi » ou Méditations quotidiennes de C H. Spurgeon, et voici le verset qui introduisait cette méditation :
« Je te châtierai avec mesure » Jérémie 30:11 (version Darby).
Indépendamment de la volonté de ces trois hommes, Notre Avocat a tourné la page au bon endroit. Que son Nom soit béni. Nous savions que le Seigneur ne pouvait pas nous tenir pour innocents et quelques temps auparavant j’avais déjà reçu ce passage comme un encouragement de Dieu et je savais à quoi m’en tenir. Je ne te tiens pas pour innocent mais je ne te détruirai pas, te corrigerai avec mesure ou, selon la version Segond :
« Je te châtierai avec équité, Je ne puis pas te laisser impuni. »